CMDT-25 : INCLUSION NUMÉRIQUE ET ÉGALITÉ DE GENRE AU COEUR DES ÉCHANGES

Dans la capitale azerbaïdjanaise, au bord de la mer Caspienne, la journée du jeudi 20 novembre a placé la question de l’inclusion au cœur des travaux de la Conférence mondiale de développement des télécommunications (WTDC-25), organisée par l’Union internationale des télécommunications (UIT).
La matinée a été marquée par la réunion du Network of Women in ITU-D, un espace réservé aux représentantes des délégations pour échanger sur les enjeux liés à la participation des femmes dans le développement numérique. Cette session figure explicitement au programme officiel et illustre la volonté de renforcer la dimension genre dans les politiques de l’UIT.
Le travail stratégique s’est poursuivi avec plusieurs sessions consacrées à la COM-4 (méthodes de travail) puis au WG-PL, chargé de finaliser les éléments de la future Déclaration de Bakou et du Plan stratégique 2026-2029. Ces deux organes, inscrits dans la structure formelle de la conférence, avancent sur la mise en place de procédures plus efficaces pour l’UIT-D et sur la définition des engagements à long terme. L’après-midi a été dominé par les travaux de la COM-3, qui a poursuivi l’examen des objectifs et des résolutions à proposer, notamment sur l’accès universel, le renforcement des capacités numériques et l’innovation technologique.
Les échanges diplomatiques ont également rythmé la journée, avec des déjeuners officiels offerts par la Thaïlande et la Fédération de Russie, puis le dîner proposé aux délégués par le Japon, conformément au programme social de la conférence. En fin d’après-midi, une session de réseautage réunissant des représentants de l’ICANN et de l’ISOC a permis de renforcer le dialogue entre l’UIT et les principales organisations de gouvernance de l’internet.
Hier mercredi 19 novembre, la journée avait débuté par un petit-déjeuner pour les chefs de délégation, suivi d’un dialogue de haut niveau consacré aux pays les moins avancés (PMA), aux pays en développement sans littoral (LLDC) et aux petits États insulaires (SIDS). Ce segment, prévu dans le programme officiel, a permis de faire remonter les priorités spécifiques de ces groupes d’États, traditionnellement parmi les plus touchés par la fracture numérique.
Le WG-PL avait ensuite poursuivi ses travaux d’orientation stratégique, tandis que la COM-4 avait engagé des discussions structurées sur la modernisation des procédures internes de l’UIT-D. En parallèle, la COM-3 avait continué l’examen des projets de résolution, dans une logique de progression vers la consolidation du futur Plan d’action. En ce qui concerne de volet diplomatique, le Zimbabwe puis la Malaisie avaient accueilli les délégations lors de déjeuners officiels, contribuant à renforcer le dialogue multilatéral.
Dans l’ensemble, ces deux journées ont constitué une avancée importante dans la préparation de la Déclaration de Bakou et du Plan stratégique 2026-2029. Entre inclusion des femmes, prise en compte des pays les plus vulnérables, réforme des méthodes de travail et finalisation des objectifs, la conférence a consolidé les fondations politiques et techniques nécessaires pour orienter durablement l’action de l’UIT-D au cours des prochaines années.
ESMA
